Premier enseignement : l'Alliance n'aurait pas dû perdre les Régionales en 2010.
Deuxième enseignement : Paul Vergès aurait dû passer la main lors du congrès de 2009 qui célébrait le cinquantenaire du parti.
Troisième enseignement : le temps est venu pour le PCR de choisir entre une déliquescence rapide ou la mise en place d'une autre gestion et d'un autre projet politique porté par ses militants et non pas par quelques vieux caciques, en totale admiration devant Paul Vergès.
Quatrième enseignement : qui a la dimension nécessaire pour succéder le moment venu à Paul Vergès ?
Au regard des résultats de ce premier tour des cantonales : personne. Et cela a été voulu ainsi et cela au détriment d'une véritable émulation au sein du parti, et d'une désorganisation parfois étonnante du fonctionnement du PCR. Car seul un Vergès succède à un autre Vergès. Conséquence : en quarante ans, jamais l'érosion du parti n'a été aussi fort aussi bien à La Possession et dans le canton 1 du Port, deux fiefs du parti communiste.
Si cette érosion s'applique aussi à Saint-Louis, l'usure du pouvoir pour Claude Hoarau et Yvon Bello, la situation est différente à Saint-André où c'est la personnalité même d'Eric Fruteau est remise en cause par une section communiste partagée entre le maire en place et Yvon Virapin. Il s'agit ici d'un conflit de générations.
Il n'y a pas eu de conflits de générations dans le canton 2 du Port et celui de Sainte-Suzanne. Harry Loulou Hyppolyte, illustre inconnu en politique et dans les médias, et Daniel Alamélou plus au courant des faits politiques, ont apporté un peu de baume au coeur des communistes.
La relève va-t-il pour autant s'imposer ? Seul Paul Vergès a la réponse.
Deuxième enseignement : Paul Vergès aurait dû passer la main lors du congrès de 2009 qui célébrait le cinquantenaire du parti.
Troisième enseignement : le temps est venu pour le PCR de choisir entre une déliquescence rapide ou la mise en place d'une autre gestion et d'un autre projet politique porté par ses militants et non pas par quelques vieux caciques, en totale admiration devant Paul Vergès.
Quatrième enseignement : qui a la dimension nécessaire pour succéder le moment venu à Paul Vergès ?
Au regard des résultats de ce premier tour des cantonales : personne. Et cela a été voulu ainsi et cela au détriment d'une véritable émulation au sein du parti, et d'une désorganisation parfois étonnante du fonctionnement du PCR. Car seul un Vergès succède à un autre Vergès. Conséquence : en quarante ans, jamais l'érosion du parti n'a été aussi fort aussi bien à La Possession et dans le canton 1 du Port, deux fiefs du parti communiste.
Si cette érosion s'applique aussi à Saint-Louis, l'usure du pouvoir pour Claude Hoarau et Yvon Bello, la situation est différente à Saint-André où c'est la personnalité même d'Eric Fruteau est remise en cause par une section communiste partagée entre le maire en place et Yvon Virapin. Il s'agit ici d'un conflit de générations.
Il n'y a pas eu de conflits de générations dans le canton 2 du Port et celui de Sainte-Suzanne. Harry Loulou Hyppolyte, illustre inconnu en politique et dans les médias, et Daniel Alamélou plus au courant des faits politiques, ont apporté un peu de baume au coeur des communistes.
La relève va-t-il pour autant s'imposer ? Seul Paul Vergès a la réponse.